Article du journal "Le petit parisien" du 17 janvier 1894.
Source
Gallica de la Bnf

---- A la suite d'une séance très réussie donnée dans ses salons des Champs-Elysées par les frères Isola, le marquis de C… vient, en guise de remerciements, de faire remettre aux mystérieux enchanteurs un cadeau merveilleux. -

C'est une baguette en or massif, mesurant trente centimètres de longueur sur huit millimètres de diamètre, une véritable baguette magique.

Article du journal "Le petit parisien" du 22 février 1894. Source Gallica de la Bnf-
----En se rendant à leur théâtre, hier vers une heure de l’après-midi, les frères Isola ont trouvé, en face le numéro 3 de la rue Scribe, une bague d'une valeur d'environ 2.000 francs. La réclamer Salle des Capucines, ou au commissariat du quartier Gaillon.

Article du journal "Le petit parisien" du 3 mars 1894. Source Gallica de la Bnf
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Les Tables Tournantes, dont bien des personnes ont entendu parler, n'ont pas été présentées à la scène depuis plus de cinquante ans. Les frères Isola ont eu l’idée de moderniser un peu ces expériences et de les essayer sur leur théâtre, plutôt à titre de curiosité que comme de phénomène de spiritisme.
---- Cette attraction ayant obtenu un très vif succès, sera dorénavant donnée chaque soir.

Article du journal "Le petit parisien" du 24 avril 1894. Source Gallica de la Bnf
---- Depuis que la magie a été mise à la mode par la belle Liane de Pougy, nos plus élégantes mondaines se donnent rendez-vous au théâtre de la Salle des Capucines, afin de tâcher de surprendre les secrets des frères Isola et de s'initier à leur art mystérieux.
---- Théâtre isola : b. des Capucines. 39. Tous les soirs, attractions féeriques par les mystérieux enchanteurs Isola. Matinées dimanches et jeudis

Article du journal "Le petit parisien" du 18 mai 1894. Source Gallica de la Bnf
---- Les frères Isola, qui ont dû à maintes reprises, dans le cours de cette saison, refuser du monde, ont décidé de faire agrandir en juillet prochain, leur coquet théâtre de la Salle des Capucines, devenu décidément trop petit.
---- Gageons qu'en raison de la vogue croissante des mystérieux enchanteurs et des surprises qu'ils nous réservent, il n'y aura pas encore assez da place pour satisfaire tous le monde.


Article du journal "Le petit parisien" du 15 août 1894. Source Gallica de la Bnf
---- Parmi les nouvelles attractions qui seront présentées cet hiver à la Salle des Capucines, il en est une dont on parlera beaucoup et qui est, paraît-il, absolument géniale, c'est après trots années de recherches et de travail que les frères Isola viennent de la terminer.

Article du journal "Le petit parisien" du 8 septembre 1894. Source  Gallica de la Bnf
---- Les frères Isola vont d’ici quelques temps reprendre leurs représentations à leur théâtre de la Salle des Capucine, coquettement remis à neuf pendant les vacantes. Leur nouveau programme comporte une série d'attractions, plus sensationnelles les unes que les autres, les lyres Isoliennes, l’éclair diabolique, le Domaine du merveilleux, le Paravent infernal, entre autres, pour n'en citer que quelques unes, vont certainement émerveiller Paris.
---- Ces attractions, créées par les frères Isola vont être brevetées

 

Article du journal "Le petit parisien" du 15 septembre 1894. Source  Gallica de la Bnf
--Au Théâtre Isola, ce soir samedi, rentrée des frères Isola, avec six attractions nouvelles. 
 

Article du journal "Le petit parisien" du 23 septembre 1894. Source  Gallica de la Bnf
---- Les frères Isola ont repris avec succès leurs si intéressantes séances. Les nouvelles attractions qu'ils ont présentées ont obtenu un très vif succès de curiosité. Pour compléter leur programme, les mystérieux enchanteurs ont encore à donner deux créations tout à fait merveilleuses dont ils réservent la primeur à la presse dans une représentation spéciale qui aura lieu samedi prochain.

 

Article du journal "Le petit parisien" du 2 octobre 1894. Source  Gallica de la Bnf  
--- Les frères Isola ont fait la réouverture de leur coquet théâtre du boulevard des Capucines, et ce sont vraiment d'habiles gens. La prestidigitation, l'illusionnisme, toute la moderne sorcellerie n'ont plus de secrets pour eux. Rien de curieux comme le tour du « cauchemar d'un spectateur ». Un spectateur de bonne volonté monte sur l'estrade, est attaché solidement. Un rideau l'entoure, et dix secondes après, sans qu'il sache ce qui lui est arrivé, il se trouve à l'autre bout de la scène, la tête enserrée, dans une cangue. Il est aussi surpris que les assistants.
 

 

---- Les Lyres isoliennes sont un charmant « prodige » Ce sont des lyres en bois doré, que l'on fait toucher aux spectateurs. On les place sur des piquets de bois commun, qui n'ont rien de suspect. Et voici que, à volonté, elles exécutent tous tes airs qu'on leur demande sans qu'il soit possible de deviner d'où vient l'impulsion des cordes.
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Il ne faut pas oublier non plus le tour du poids nullement préparé qui ne pesant que dix kilogrammes, se transforme en un fardeau qu'on ne peut soulever, et cela sans qu'il y ait autre chose qu'une suggestion opérée. Les divinations de pensée, les phénomènes de télépathie ne sont pas moins intéressants. Et tout cela est fait avec une aisance, une légèreté, une distinction bien parisienne.
P. G.


Article du journal "Le petit parisien" du 8 octobre 1894. Source  Gallica de la Bnf
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Il vient d'arriver une amusante aventure aux frères Isola. Sollicités pour une tombola de bienfaisance, les modernes enchanteurs avaient remis comme lot un bon pour deux fauteuils leur théâtre .Or, samedi, ils virent arriver une voiture à bras, avec un individu qui, leur présentant le bon en question, leur déclara qu'il venait chercher les deux fauteuils pour les emporter! Il fut impossible de faire comprendre au brave homme qu'il s'agissait de places pour le spectacle et non de meubles; il avait gagné deux fauteuils, disait-il, et voulait emporter ses deux fauteuils. Et il partit en maugréant, menaçant les frères Isola du commissaire de police.


Article du journal "Le petit parisien" du 13 octobre 1894. Source  Gallica de la Bnf
---- La Presse a été unanime à constater le grand succès des attractions nouvelles présentées par les frères Isola et principalement celui des merveilleuses Lyres isoliennes. Comme cela devait arriver, cette réussite a fait surgir des imitations. On a cherché à pénétrer le mystère de ces si curieuses expériences et à les copier. Mais ce ne seront jamais que de pâles contrefaçons dont le public, mis en garde, saura se méfier.
     
Article du journal "Les joies de la maison" du 18 octobre 1894. Source  Gallica de la Bnf
CHRONIQUE THÉATRALE :
THÉÂTRE DES ISOLA.
— Les frères Isola ont fait la réouverture de leur coquet théâtre du boulevard des Capucines, et ce sont vraiment d'habiles gens. La prestidigitation, l'illusionnisme, toute la moderne sorcellerie n'ont plus de secrets pour eus.
----- Rien de curieux comme le tour du « cauchemar d'un spectateur ». Un spectateur de bonne volonté, monté sur l'estrade, est attaché solidement. Un rideau l'entoure, et une seconde après, sans qu'il sache ce qui lui est arrivé, il se trouve à l'autre bout de la scène, la tête enserrée dans une canque. Il est aussi surpris que les assistants.

---- Les Lyres isoliennes sont un charmant « prodige ». Ce sont des lyres en bois doré, que l'on fait toucher aux spectateurs. On les place sur des piquets de bois commun, qui n'ont rien de suspect. Et voici que, à volonté, elles exécutent tous les airs qu'on leur demande sans qu'il soit possible de deviner d'où vient l'impulsion des cordes.

---- Il ne faut pas oublier non plus le tour du poids « nullement préparé », qui, ne pesant que dix kilogrammes, se transforme en un fardeau qu'on ne peut soulever, et cela sans qu'il y ait autre chose qu'une suggestion opérée. Les divinations de pensée, les phénomènes de télépathie ne sont pas moins intéressants. Et tout cela est fait avec une aisance, une légèreté, une distinction bien parisienne.

 
    Article du journal "Le petit parisien" du 6 novembre 1894. Source  Gallica de la Bnf
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On a fait aux frères Isola des offres brillantes pour aller produire en Amérique et à Londres leurs merveilleuses attractions mais en raison de la vogue qu'obtient en ce moment leur curieux spectacle, les mystérieux enchanteurs n'ont accepté de traiter que pour juin, juillet et août.
En attendant, les Lyres Isoliennes, le Cauchemar d'un Spectateur, les expériences de Télépathie et du poids, dont les frères Isola sont les heureux créateurs, continuent à faire salle comble chaque soir.

 
         
Article du journal "Le petit parisien" du 14 novembre 1894. Source  Gallica de la Bnf--- Très réussi le dernier dîner de la Croûte, qui inaugurait la présidence de notre confrère, M. Henri Jayer,Après le diner, brillant concert dans lequel se sont fait entendre et chaleureusement applaudir Mmes Nina Pack, Delorn et Costés, de 1’Opéra-Comique ; Alice Bonheur, Odette Dulac, Mathias et une violoniste de grand talent, Mlle Charlotte Vormèse, ainsi que MM. Boussagol, Hipsa et, numéro sensationnel, les frères Isola, qui ont exécuté leurs plus prestigieuses attractions.
       

Article du journal "Le petit parisien" du 22 novembre 1894. Source  Gallica de la Bnf
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L'un des frères Isola a trouvé sur le boulevard des Capucines une somme d'argent qui a été remise entre les mains du commissaire de police du quartier. L'y réclamer.

Article du journal "Le petit parisien" du 2 décembre 1894. Source  Gallica de la Bnf
---- Les nombreuses séances qu'ils sont appelés à donner dans les salons et dans les cercles n'empêchent pas les frères Isola de présenter eux-mêmes chaque soir, sur leur coquet théâtre de la Salle des Capucines, les curieuses et originales expériences auxquelles ils doivent leur succès toujours croissant.

Article du journal "Le petit parisien" du 3 décembre 1894. Source  Gallica de la Bnf
---- Le succès des lyres Isoliennes va toujours crescendo. Cette attraction sensationnelle qui attire chaque soir au théâtre tout un public enthousiaste, sera certainement un des clous de la saison théâtrale, que tout le monde voudra voir.
---- Il est vrai que jamais succès ne fut plus mérité. Les frères Isola recueillent le fruit des longs et pénibles travaux à la suite desquels ils sont arrivés à mettre au jour cette merveille si originale et si gracieuse qu'on a vainement cherché à imiter.
Article du journal "Le petit parisien" du 11 décembre 1894. Source  Gallica de la Bnf

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On nous prie d'annoncer que les attractions merveilleuses dont les frères Isola sont les créateurs: les lyres Isoliennes, le Domaine du merveilleux, le Paravent infernal, l’isolisme (le poids) ne sont présentées que par eux-mêmes, à leur théâtre de la Salle des Capucines et pas et ailleurs.