Article du journal "Le petit parisien" du 25 janvier 1897.Source Gallica de la Bnf
---- On a beaucoup parlé, en ces derniers temps, de surnaturel, apparitions, spiritisme, etc. Tout cela est évidemment bien merveilleux, mais ca n'est rien il côté de ce qu'on voit chez les frères Isola.
 
   
 
    Article du journal "Le petit parisien" du 15 février 1897.Source Gallica de la Bnf  
---- Tout le bruit qui a été fait autour du surnaturel n'a pas manqué de mettre davantage en lumière les expériences si saisissantes des frères Isola. Ce n'est pas l'illusion du merveilleux que donnent les mystérieux enchanteurs, ils le font presque toucher du doigt.

Article du journal "Le petit parisien" du 10 mars1897.Source Gallica de la Bnf
---- La devise des frères Isola est : « TOUJOURS DU NOUVEAU » et c’est là ce qui fait leur vogue persistante et colossale. Tant dans les salons où ils sont fréquemment demandés qu’à leur théâtre, le programme des célèbres illusionnistes de distingue par leur recherche de l’originalité et de l’inédit.

 
Article du journal "Le petit parisien" du 16 août 1897.Source Gallica de la Bnf
---- Les frères Isola viennent de déposer une plainte contre un certain d’Almoras, qui , sous le titre de "Tournée de la Salle des Capucines", ne craint pas de surprendre la confiance des Casinos de la côte normande et de porter ainsi un sérieux préjudice aux habiles illusionnistes.

 
  Article du journal "Le petit parisien" du 3 septembre 1897.Source Gallica de la Bnf
---- Grand succès à Parisiana pour Petits Trottins, la nouvelle opérette de MM. Max Maurey et Geo Jinbu. La jolie musique de Laurent Halet souligne merveilles les charmants couplets de cette amusante et suggestive fantaisie.
---- L'interprétation est excellente Max Him, Gibart, Vanyil, Vernet, rivalisent d'entrain avec un bataillon de séduisants trottins de Bussy, Dussert, Sandre, Diaz. etc., etc. Avec une partie de concert de premier ordre et des numéros tels que Villé dont la rentrée avec sa charmante partenaire Dora a été réellement triomphale, Fredy et ses étourdissantes transformations; Marguerite Favart, de Ruy. etc.. cette opérette constitue un programme des plus attrayants qui fera courir tout Parti au concert si habilement dirigé par les frères Isola.

   
 
 
   
    Article du journal "Les poussières de la rampe" du 27 novembre 1897.Source Gallica de la Bnf      
---- Mercredi, à Parisiana-Concert, nous étions conviés à la première des "Pétards de l'année", revue en deux actes et quatre tableaux, de MM. Paul Andry et Max Maurey.
---- MM. Isola, les habiles directeurs de cet agréable music- hall, ont monté leur revue de la saison avec un goût parfait et un luxe inusité.
---- Le compère n'est autre que le célèbre Paulus toujours plein de verve et de vaillance, et le rôle de la commère est tenu par la charmante Melle Jane Debary, si fine, et détaillant si bien le couplet.
 
---- A citer encore Villé-Dora, Max-Him, et Mmes Barklay, Sandre, Dussert, Jane Derval et Pâquerette dont le talent d'avocat a fait sensation, etc.
---- Beaucoup de scènes amusantes et de traits malicieux ou spirituels, sans parler de la magnificence des décors et des costumes.
---- Avec de tels éléments, "Les Pétards de l’année" nous semblent destinés à devenir un long feu d'artifice!

Article du journal "L'Orchestre" du 1 décembre 1897.Source Gallica de la Bnf
             

-COURRIER DES CONCERTS : PARISIANA
--- Les Pétards de l'Année, revue en deux actes et quatre tableaux, de MM. Paul Andry et Max Maurey. Voici le défilé des revues qui commence; il commence bien, à Parisianna, car les "Pétards de l'Année" constituent un spectacle des plus affriolants. Si l'esprit est semé avec profusion, la mise en scène n'a rien laissé à désirer non plus et nous croyons qu'on ira voir en masse cette amusante revue.
---- L'excellent Paulus et la jolie Jane Debary la conduisent avec belle et joyeuse humeur et la troupe des frères Isola est vraiment excellente amusante du côté des hommes, irrésistible du côté des femmes, artistiquement et galamment déshabillées.
---- Nous avons la conviction que "Les Pétards l'année" feront quelque bruit dans le monde des théâtres.

 
   

Source Gallica                                 LE FIGARO                           du samedi  26 novembre 1898

         LA REVUE A PARISIANA


                Depuis que les frères Isola ont pris en main la double gestion de l'Olympia et de Parisiana, ces deux établissements ont retrouvé la fortune qui pendant longtemps leur fit grise mine. Ce dernier surtout, abandonné du public, trop souvent leurré par de pitoyables programmes et des spectacles sans aucun intérêt était dans un état lamentable lorsque la, veine amena chez lui les deux célèbres prestidigitateurs. Sous le coup de leur baguette magique la métamorphose s'opéra sans peine. Je ne dis pas sans argent, car ce fut là un truc dont la préparation coûta gros. Mais, en dépensant sans compter; les frères Isola, qui sont aussi de bons devins, n'ignoraient pas que la fortune récompenserait leurs prodigalités. Elle n'eut garde d'y manquer.
             Des engagements nouveaux d'artistes en vogue, un
soin tout particulier dans le choix des attractions, d'amusantes saynètes, un bon ensemble et beaucoup de belle humeur ramenèrent bien vite le public, qui n'est jamais long d'ailleurs à reprendre le chemin qui le mène où l'on s'amuse. Et pour qu'il ne restât rien qui pût réveiller chez le spectateur redevenu fidèle le souvenir du triste jadis, la salle et l'entrée, subirent elles aussi une complète transformation; coût: cent mille francs un petit tour de passe-passe qui on le voit n'est pas à la portée de tous les amateurs de physique amusante!


Article du journal "Le petit parisien" du 1er décembre 1898.Source Gallica de la Bnf
COURRIER DES CONCERTS : PARISIANA
Parisiana-Revue,
revue de MM. Gardel. Hervé, Briollet et Gerny.
---- C'est Parisiana qui ouvre le défilé des revues d'hiver; celle-ci est réussie, bien que les auteurs aient cru devoir s'effacer devant une mise en scène des plus somptueuses et digne du théâtre le mieux agencé. Il faut pourtant mentionner deux « clous » dont l'honneur revient aux auteurs seuls : le duo de l'Opéra-Comique et le duel chanté de M. Francisque


affiche de 1900
Sarcey et de Mlle Yvette Guilbert, c'est là du bon théâtre et de vraies scènes de revues. Mme Anna Thibaud et M.Jacquet, dans la première, et MM. Girier et Girard dans la seconde, y ont recueilli des applaudissements bien mérités. MM. Reschal, Plébins,Chavat; la belle Suzanne Derval, Mlle
Blanche de Castillon et un nombre considérable de fort jolies personnes évoluent avec succès dans Parisiana-Revue qui, rehaussée de décors et de costumes superbes, va amener la foule au music-hall du boulevard Poissonnière dont les frères Isola ont fait, l'établissement parisien par excellence.
-------------------------------------------------------A. de Platanes.

affiche de 1901

Article du journal "Le monde artiste" du 22 octobre 1899.Source Gallica de la Bnf
   
---- Obtenir un succès dans un seul théâtre, c'est bien; en avoir deux sur deux scènes différentes, c'est beaucoup plus fort. Cependant, à dix jours de distance, les frères Isola, habiles prestidigitateurs, ont pu résoudre ce difficile problème. Ce fut, d'abord, la brillante réouverture de leur salle de l'Olympia, entièrement transformée à son avantage.
---- C'était cette semaine, la première à Parisiana, d'une revue très réussie, où l'auteur M. Fiers, le grand confectionneur du jour, a dépensé des trésors de gaieté, et même d'esprit.
Le titre "Qui complote?" vous paraît peut-être un peu grivois, voire même raide ; rassurez-vous : la revue... l'est encore plus. Les situations, les mots crus, les phrases à double sens, tout est d'un risqué, je ne vous dis que ça! La censure ayant été fort indulgente, tout Paris y courra.
--- Conduite par Mlle Duberny, fort aguichante, et par M. Blondel, d'une rondeur très comique, cette amusante revue nous fait repasser naturellement les faits et méfaits de l'année ; le résumé en est rapide, et chaque scène a son mot drôle, chaque mot drôle a son effet.
---- Des quarante rôles que met en œuvre ladite revue, distribués tant à des artistes de talent comme Reschal, Gibard, etc., qu'au régiment obligé des « petites femmes », les plus importants et les mieux tenus sont ceux de M. Jacquet. Il faut le voir en délégué de la conférence de La Haye, qui ne comprendra paix qu'en se battant tout comme auparavant, mais avec un peu plus de politesse ; voyez-le encore en commissaire de la censure, légèrement abruti, et exigeant que chaque interprète dise le texte de la brochure d'un mot à mot parfaitement ridicule.
---- Une des scènes à succès est celle de l'électricien qui se met en grève et interrompt la représentation en coupant la lumière. Force est alors aux acteurs de continuer la représentation éclairés par une simple bougie. Enfin, de concession en concession, le gréviste tant soit peu fumiste, finit par allumer tous ses becs, ce qui nous permet d'admirer les féeriques tableaux qu'offre à nos yeux éblouis le bon goût des Isola.

EDMOND STOULLIG.