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Source
Gallica de la Bnf "Le Figaro" du 8 octobre 1936 |
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A chacun son tour ---- Le gala avait un caractère familial et bon enfant qui changeait heureusement de tant de galas officiels. Le rideau se leva sur une belle assemblée de vedettes masquées qui, à l'appel de leurs noms, levaient leur masque. Chacune, le plus gentiment du monde, s'essaya à un tour de prestidigitation il n'était pas absolument nécessaire de le réussir, et le succès alla aussi bien à Jean Weber qui présenta un numéro de véritable professionnel, qu'à Victor Boucher qui expliqua le tour qu'il aurait: fait s'il n'avait pas égaré ses appareils ou à Dorville qui, après avoir cassé des œufs dans un chapeau emprunté à un spectateur, dut laisser en plan cette omelette improvisée. Sous prétexte de tours de passe-passe, que d'aimables tours imaginèrent Michel Simon et Pauline Carton, Saint-Granier et Moreno et Jacqueline Delubac, et Arletty en collégien d'Eton, et Parysis, Gaby Morlay, Max Dearly, Pauley. Tour de chant ---- Quant à Mayol, il chanta Cousine, et Di Mazzei un air napolitain, et Jacqueline Francell du Claude Pingault. Maurice Chevalier commença bien par jongler, mais après un boniment d'un Damia, Fréhel et Missia, en interprétant, en chanteurs de cour Sois bonne, ô ma chère inconnue, firent pleuvoir sur la scène des pièces et des sous, que leur lançaient, des loges et des fauteuils, les spectateurs, parmi lesquels Huguette Duflos, Mistinguett, Blanche Montel, Marie Lecomte, Marie Bell, Diana, Regelly, Escande, Max Maurey, André Magre, Henri Varna, Jean Prouvost, Pierre Laffite, etc., etc. Un triangle et un quatrain ---- Sacha
Guitry traça un triangle et raconta l'histoire
de deux petits garçons de Blidah : A, qui vinrent à Paris
B, dirigèrent sept théâtres, laissèrent 36
millions à l'Assistance publique et c'est pourquoi tous leurs
amis sont ce soir à l'A. B. C. |
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Dans ces temps où,
dragon, je servais la patrie, Le funeste moment du réveil arrivé, Je savais me soumettre à cette tyrannie, Mais j'étais le dernier levé. |
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- André Warnod. |
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---- Le
matin 26/10/1935
: Mme Vincent Isola, qui avait décidé depuis quelque
temps de paraître sur la scène, fera ses débuts, au
théâtre Sarah-Bernhardt, dans le rôle de la petite
indigène d’Indiana, la pièce de M . Charles Méré.
Ajoutons que Mme Vincent Isola jouera sous le nom de Reine-Christiane,
M. Maurice Chevalier l’ayant baptisée au cours d’un
souper présidé par Rip |
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