source: BNF dimanche 16 mai 1943 | |||||||||||||
Donc, les frères Isola reprennent le
Théâtre Pigalle. Splendide exemple d'énergie
que donnent là ces deux septuagénaires, qui défient
une fois de plus la vie "une fleur au chapeau". |
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Dans Gallica: un recueil d'articles de presse sur l'opérette "Rien qu'un baiser"au théâtre Pigalle: (journaux avec liens)
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Aujourd'hui : du 26/05/1943 : "Rien qu'un baiser"
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Paris soir : du 02/06/1943: "Rien qu'un baiser"
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source:
BNF
samedi 13 juin 1943 A la répétition de Rien qu'un baiser au Théâtre Pigalle, les invités purent un moment se croire revenus aux heureux temps d'avant guerre en voyant, dans une avant scène, les frères Isola : devant, Émile et, un peu en retrait, Vincent, nanti de son inséparable monocle. Ils reprenaient ainsi une tradition à laquelle ils n'avaient jamais manqué dans leur longue carrière de directeurs. Et ce fut une minute émouvante quand, après l'annonce traditionnelle de la pièce, Alice Tissot ajouta : « Et nous avons eu le plaisir de répéter cette pièce sous la direction des frères Isola ! » Toute la salle éclata en applaudissements, rendant ainsi hommage à deux directeurs honnêtes et sympathiques, que l'adversité n'avait pas abattus, et qui reprenaient au théâtre la place méritée par eux. |
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source: BNF samedi 22 jullet 1943 Le destin des frères Isola débutant comme prestidigitateurs, consacrant au Music-Hall une fortune loyalement acquise, détenant six scènes, parisiennes, pour échouer pauvrement, sans illusions, comme illusionnistes. |
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source: BNF
samedi 2 septembre 1943 |
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source: BNF
samedi 31 octobre 1943 Les frères Isola ne sont plus directeurs du Théâtre Pigalle. Une fois de plus, ces braves frères n'ont pas réussi. M. Pasquali a trouvé un nouveau commanditaire que l'on dit Italien. Nous souhaitons bonne chance à cette nouvelle direction |
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source: BNF
samedi 28 novembre1943 Un autre théâtre devait aussi, par cause des restrictions, fermer prochainement : le Théâtre Pigalle. Cet établissement se paye le luxe de posséder un directeur général : M. Gaston Buarini, deux directeurs artistiques : les frères Isola, un directeur administratif : M. Georges Billaud, enfin un administrateur : Paul Broutta, un régisseur général et un régisseur adjoint. L'opérette de Jean Tranchant, dont le livret est d' une puérilité désarmante mais dont la musique rachète le texte, a déjà coûté cinq ou six millions pour être montée. On parle d'un mécène banquier qui serait le grand ami du principal interprète et qui aurait avancé cette coquette somme. Les recettes étant magnifiques, 60.000 fr. à chaque représentation, le C.O.E.S. est revenu sur sa décision, mais le banquier a eu chaud. |
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