|
|||||||||||
Cet article vient en complément des 4 articles (voir) se rapportant à la même époque à l'occasion du théâtre la Potinière en théâtre Isola (note personnelle). | |||||||||||
Ce fut vous n'en doutez pas une première
très parisienne, une première à laquelle les puissances
tamisées du souvenir ajoutaient leur séduction. Les
frères Isola, après avoir dirigé la Gaité-Lyrique,
le théâtre Sarah-Bernhardt, le théâtre
Mogador, l'Opéra-Comique, reprenaient
leur premier métier et recommençaient leur vie. Tout comme
aux Capucines, il y a quarante ans et plus, revenaient chez
eux et offraient un spectacle de prestidigitation et d'illusion. Maintenant il faut que je vous fasse l'éloge
de la princesses Dinarzade (1). C'est avec la princesse Dinarzade
que Vincent Isola présente
1'attraction bien connue de la transmission de la pensée. Mais
cette attraction prend ici un caractère tout fait particulier.
Vincent Isola se promène dans la salle et prie
les spectateurs de lui désigner tout bas à l'oreille,
un air d'opéra, d'opéra-comique ou d'opérette,
et immédiatement, princesse Dinarzade le Joue au piano;
ou bien il demande qu'on lui nomme une artiste et la prlncesse Dinarzade
en fait aussitôt une imitation.
|