SUR LE SEUIL DE NOTRE NOUVEAU THÉÂTRE
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Du journal
le Figaro du mardi 19 octobre 1937 source
: Gallica |
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Au moment d'inaugurer le théâtre Isola,
nous ne nous souvenons pas, sans émotion, de la carriére
que nous avons déjà accomplie. D'abord prestidigitateurs,
puis directeurs, tour à tour, des plus grands théâtres
de Paris, nous revenons à notre premier métier. 6666---- Après l'inoubliable accueil que nous a réservé le public parisien, il y a un an, à l'A B C., nous avons présenté nos « grandes illusions » à l'Empire, à Trianon, à l'Européen de Paris, aux Casinos de Nice, Cannes. Genève puis, cet été, à Vittel, Deauville, Trouville, La Baule, Biarritz. Demandés partout, nous avons préféré accepter l'offre de nos amis et prendre la direction artistique du « Théâtre Isola » où nous reparaitrons sur la scène dans tous nos nouveaux grands « trucs » qui, nous l'espérons fermement, amuseront encore longtemps grands et petits. |
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du
20 octobre 1937 source: BNF |
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INAUGURATION DE LA POTINIÈRE LES
FRERES ISOLA DIRIGENT UN NOUVEAU THÉÂTRE |
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Inauguration du Théâtre Isola |
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Du journal le Figaro du samedi 23 octobre 1937 source : Gallica | |||||||||||
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Les frères Isola ont inauguré hier
leur nouveau théâtre de la rue Louis-le-Grand, qui était
autrefois la Potinière, tout comme, en 1892, ils inauguraient les
Capucines. Ce n'est pas le moindre miracle de ces illusionnistes que descendre
ou remonter à leur gré le cours des saisons. La nouvelle grotte de nos enchanteurs, capitonnée de gris, n'a rien de terrifiant, et ils savent y faire régner un air de bon ton, de politesse, de gentillesse, qui évoque: nouveau miracle les temps aimables d'autrefois. On a l'illusion, au Théâtre Isola, de n'être pas au théâtre mais chez des amis qui se mettent en quatre pour nous divertir et y parviennent. Les frères Isola, il ne faut pas l'oublier, sont des maîtres en leur art. Ils ont su actualiser leurs anciens tours en les exécutant avec une rapidité déconcertante, et Emile Isola est un prestidigitateur aux mains merveilleuses. - Et puis, ils ont trouvé un sujet extraordinaire, une princesse voilée qui, par transmission de pensée, joue au piano tous les airs d'opéra et imite toutes les vedettes au commandement. On cherchait, pendant l'entr'acte, à percer l'incognito de cette princesse. Nous croyons savoir qu'il s'agit d'une spirituelle comédienne dernièrement pensionnaire de l'Odéon. En tout cas, ce qu'elle fait: est tout à fait joli et contribuera ta vogue de ce petit théâtre si parisien. ---------------------------A. W. |
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Le
premier spectacle du Théâtre ISOLA |
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Du journal l' Epoque du jeudi 28 octobre 1937
Des applaudissements enthousiastes ont accueilli
l'autre soir l'apparition sur le plateau du nouveau Théâtre
Isola, de Vincent et Emile Isola qui,
à 70 ans passés, recommençaient leur carrière
artistique dans les mêmes conditions et à peu près
dans la même atmosphère qu'à leurs débuts,
en 1892, aux Capucines, marque une époque charmante,
celle de 1900, et leurs « grandes illusions » quoique présentées
sous une forme nouvelle et adaptées aux temps modernes n'en demeurent
pas moins un spectacle d'une génération non encore habituée
aux sensations de l'auto, de l'avion,de la T.S.F. et aux truquages diaboliques
du cinéma. Mais le public de l'autre soir était un public
sage et qui ne demandait qu'à redevenir un enfant. Il s'amusa,
il rit, il s'intéressa. Je ne crois pas que les frères
Isola en demandaient davantage. J. VIRGIL |
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